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Angleterre et Ecosse - Juillet 2012

Etape 22 - Highlands, de Fort William à Lochcarron

Vendredi 13 juillet 2012. Pas fâché finalement de déguerpir de l'Achnabobane Farmhouse (Johnny Be Good et sa moumoute cramoisie est antipathique au possible...). Du coup, on file tôt le matin en direction du Loch Ness, situé à une petite heure de là. En partant, on salue bien bas le monument érigé en hommage aux commandos écossais de la Seconde Guerre mondiale...

...puis on fait un crochet par le Loch Laggan***, réputé pour être un des plus beaux du pays. Et cette réputation n'est pas usurpée. Les rayons du soleil balayent les montagnes qui le ceinturent, coloriant leurs flancs d'une belle lumière dorée, glissant tantôt sur ses sommets granitiques, tantôt sur les forêts de pins. Une belle découverte !

Enfin, nous voici au tant attendu, Loch Ness**. 35 km de long pour deux kilomètres de large... Le monstre Nessie n'a qu'à bien se tenir ! Le premier témoignage de sa présence date de 1933, époque à laquelle la route qui le longe est contruite... L'année suivante, le Daily Mirror publie une photo de Nessie prise par un certain M. Wilson. Puis les témoignages se multiplient... Du coup, un flot de touristes accoure du monde entier ! La légende est née. Depuis, on sait que la photo prise en 1933 n'était qu'un simple canular pour attirer les touristes ! Autant dire les choses telles qu'elles sont... Le Loch Ness n'est pas le plus beau des lochs qu'on a pu voir. Loin de là. Ses eaux sombres (plus de 300 mètres de profondeur !) ne laissent pas un souvenir impérissable. Les flancs montagneux, hérissés de pins, ne sont pas non plus les plus beaux... Bref, on comprend pourquoi il fallait bien inventer un monstre pour attirer les foules !

Heureusement, la présence des ruines de Urquhart Castle*** vient rehausser l'intérêt du site. Posé au bord du Loch Ness, cette ancienne forteresse fait brusquement de ce lieu un paysage de carte postale. Construit au XIIIe s et agrandi au XVIe s, ce château fut une des nombreuses victimes des guerres jacobites (merci, le Routard !). Des millions de livres sterling ont permis sa restauration au début des années 2000. Et du coup, la visite vaut vraiment le détour. Certes, la plupart des murailles restent en ruine, mais les tours reprennent peu à peu de la hauteur, tandis que le chemin de ronde et les terrasses offrent un point de vue unique sur le Loch Ness. Toujours pas de Nessie à l'horizon... La conjugaison des ruines et des eaux du lac est d'une beauté incroyable. Cerise sur le gâteau, on peut même enfiler l'armure, la cote de maille et prendre l'épée pour simuler un combat avec quelques uns des figurants présents sur le site ! Bon, il faut quand même le dire, les épées à cette époque-là pesaient des tonnes !

Après ces belles ruines, cap à l'ouest, en direction du Glen Affric***. La nature sauvage à l'état brut. Pour moi, le plus beau site des Highlands, avec sa rivière bouillonnante, ses roches, ses forêts, ses cascades, ses chutes d'eau. Plusieurs randonnées sont possibles. On opte avec Léa pour les Dog Falls***, une boucle de 3,5 km, qui nous conduit près de la rivière, sous les arbres jusqu'à une jolie cascade. Exceptionnel. Un autre sentier nous mène à un très beau point de vue sur le Loch Beinn a Mheadoin. Le lac serpente à travers une épaisse forêt, glisse d'île en île et charrie d'immenses blocs de grés. Cet endroit dégage une atmosphère particulière, presque mystique. J'adore ce lieu, j'y reviendrai.

La route qui mène à Gairloch est tout simplement incroyable. Elle passe d'abord à travers les forêts et les montagnes au nord de Glen Affric. Puis elle longe le Loch Garve***...

... avant de rejoindre le Loch Luichart*** et ses belles fleurs sauvages, qui, quelques centaines de mètres plus loin redevient la rivière Bran...

... avant d'atteindre, près de Gairloch, l'immense Loch Maree. Enfin, en arrivant à Gairloch, la route devient alors tout à fait extraordinaire, sinuant au milieu d'un paysage fait de lochs, de montagnes pelées et de bras de mer... Inouï !

Enfin, voici le petit port de Gairloch**. Au menu : plage de sable fin, oiseaux de mer et maisons typiquement écossaises. Pour le reste, il n'y a rien à voir de spécial...

Un petit détour par le Loch Maree*** s'impose avant de redescendre vers Kinlochewe. Le préféré de la reine Victoria pour qui il personnifiait à lui seul l'âme de l'Ecosse, alliant beauté, rudesse et majesté. Il s'étend sur une vingtaine de kilomètres. C'est un des seuls lacs non pollués par des élevages de poissons... Tout cela vaut bien une petite photo avec ma Titine !

La route qui mène à Kinlochewe*** est minuscule (il faut se garer sur le côté pour se croiser), mais de toute beauté, entourée de petits lochs, de rivières sauvages, de monts pelés et usés qui se noient dans un amas de nuages. Un vrai bonheur que de circuler ici... A condition de ne pas tomber en panne !

Entre Kinlochewe et Lochcarron***, la route est parsemée de lochs, de montagnes et de rivières sauvages. Les Highlands se parent peu à peu de soleil à mesure que l'on descend vers le sud. Les flancs des collines sont traversés d'une belle lumière blonde. Le ciel se couvre de bleu. Le vert rayonne. Quelle beauté ! Léa en reste bouche bée et laisse tomber son casque...

Enfin, nous voici arrivés au bout de notre route : l'île de Skye. Les derniers kilomètres, entre Lochcarron (qui longe le loch du même nom) et Lochalsh***, la porte de l'île de Skye, sont encore de toute beauté. Cette fois-ci, les nuages ont disparu pour de bon et le soleil a pris le dessus. Les Highlands baignés par le soleil et le bleu du ciel prennent alors toute leur dimension. Les eaux du Loch Carron se parent d'une belle couleur bleu, tandis que les montagnes environnantes se couvrent de lumière. A Lochalsh, les îles qui peuplent le détroit entre le continent et Skye semblent comme suspendues en l'air. Ce paysage est d'une beauté irréelle. Un des plus endroits du monde assûrément. Il est déjà plus de 21 heures. Nous traversons le Skye Bridge et remontons la côte nord de l'île, en direction de Portree. Le soleil baisse à l'horizon et pointe au sommet des montagnes. Le spectacle est hallucinant de beauté. Il ne nous reste plus qu'à trouver la route de notre hôtel. Et là, c'est une autre paire de manche. Arrivés à Portree, l'Educere Centre B&B, sur Kensaleyre, est introuvable. On tourne en rond pendant près d'une heure. Je maudis mon GPS qui ne trouve pas l'adresse ! Enfin, il faut se rendre à l'évidence. Un restaurateur de Portree nous sauve la mise et donne un coup de fil à l'hôtel. La propriétaire nous attend avec le sourire. Et avec une assiette pleine ! Ils sont sympas, ces Ecossais !

 

 

 

 

 
 
 

 
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